Je dis mon amour, parce que, nous en étions fière dans les années 70, 80 et même 90 d’avoir un local pour se soigner à tout moment et pour presque toutes sortes de maladies. Et tout le monde nous envie d’avoir une clinique comme celle de LAHBABI à Casa? Un local ou nous avons reçus toutes sortes de soins, Mes cinq enfants sont tous nés la dedans. Nous n’avons jamais d’inquiétude. C’était l’espoir, un repère pour tous les malades ONE et surtout ceux de faibles et moyennes catégories.
Actuellement, et compte tenu de la fermeture inespérée de cette clinique, et de tous ces événements malheureux qui sévissent dans l’environnement CMSS/ONE : Interdiction des cliniques CNSS et d’autres cliniques spécialisées de recevoir les mutualistes ONE, le comportement de certaines pharmacies qui refusent de livrer les médicaments aux mutualistes ONE, et ceci pour non paiement par la CMSS des factures, ce fait qui désengage la CMSS de ses responsabilités, les prises en charges toujours centralisées aux RN, le phénomènes de tamponner (TBA3) au RN et d’autres problèmes similaires constituant une vraie corvée pour les malades; qui ne fait qu’aggraver leur situation.
On se pose alors la question, que veulent les responsables de la CMSS ? Surtout que les mutualistes ONE remplissent leur devoir et cotisent chaque mois avec des sommes prélevées automatiquement à la source sur leurs paies. S’ils nous disent qu’il faut cotiser davantage, ils faudrait le dire. Et pour cela, établir une étude confiée à un Bureau d’Etudes privé, et le soumettre à l’approbation de la Direction Général et des représentants du personnel, et on verra. A condition d’améliorer les prestations médicales à tous les niveaux et pour toutes catégories d’agents sans discrimination, comme s’est le cas d’aujourd’hui. C’est rare que je vois un représentant syndical ou un gradé HC, faisant la queue au guichet de la CMSS au RN, comment font ils, où se soignent ils ?
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Pour les soit disant difficultés et déficit, certains proches des gestionnaires de la CMSS, vous répondent, la CMSS est déficitaire. Alors qui l’a rendu déficitaire ? C’est tout simplement une mauvaise gestion da la caisse CMSS et la grand FASSAD qui règne dans son environnement qui pilule avec des malfaiteurs malheureusement élus par le personnel de l’ONE. Bien sûr, il y a des FAUX MALADES qui avec la complicité de certains docteurs, puisent beaucoup d’argent dans la caisse, mais il existe beaucoup de mécanismes pour les détecter et les punir et afficher leurs noms s’il le faut.
Réflexion faite, ce qui se passe actuellement, Pour COMPENSER les pertes dues aux fuites dans la caisse, Dieu sait où est passé l’argent des mutualistes. Les gestionnaires de la CMSS optent donc pour une stratégie d’optimisation des coût des actes médicaux et CREENT tous ces problèmes pour FREINER le flux des agents démunis qui sont les plus nombreux pour toutes sortes de soins et les obligent de se prendre en charge eux même: Donc, il y a des gents qui ne vont plus aux cliniques sachant à l’avance qu’ils ne seront pas reçus, il y a les malades qui se perdent ne savant où aller, ils préfèrent donc rester chez eux, et se remettent à la fin aux soins avec des médicaments traditionnelles (achat des huiles extraites des végétaux, etc…..). Il y a une catégorie de mutualistes qui vont payer leur soin eux même, acheter directement des médicaments à la pharmacie sans ordonnances, ou demander des soins dans hôpitaux publics où auprès des chinois, etc… tout cela fait gagner du temps à CMSS et aussi rattraper leur déficit.
Un exemple récent, un agent de l’ONE récemment décédé à 59 ans par des complications cardiovasculaires. La famille a choisi sous la pression du désespoir d’admettre le malade à une clique privée qui l’a accepté pour recevoir des soins intensifs, mais à condition de verser une première avance de 30 000 DH, sachant que cette clinique accepte l’admission des malades avec un tarif de 6500 DH/jour sans compter les frais des médicaments. En contactant la CMSS, celui-ci a conseillé à la famille de payer cette somme, et envoyer la facture , et on VERRA APRES. La famille est soumise à son destin, et a été contrainte à la fin de payer le séjour et faire sortir notre camarade qui a rendu l’âme chez lui « Que Dieu l’ait en sa miséricorde ». Alors en se demande, qu’il est le rôle aujourd’hui de la CMSS/ONE dans de telles conditions ? Faut il faire toujours confiance à CMSS. Faut il que l’on soit un directeur ou un gradé (HC) ou un responsable syndicale pour courir à son secours, en vitesse, avec tous les moyens luxurieux payés avec l’argent des mutualiste.
Mon intervention dans ce sujet, est UN CRI, un cri venant du profondeur du coeur, comme les cris de Larbi BATMA ou de Derham dans leurs chansons protestataire. Et Je prie Dieu qu’il nous protège du mal et de ceux qui nuisent à la santé de la famille ONE.