damir hay
Nombre de messages : 499 Date d'inscription : 06/05/2006
| Sujet: Hausse du prix de l’électricité Dim 29 Mar 2009 - 12:34 | |
| Hausse du prix de l’électricitéCoup dur pour les industriels· La facture a augmenté de 18% au 1er mars· Les coûts de production grimpent aussi· Combustibles de substitution et autoproduction... les alternativesLa facture est de plus en plus lourde. Beaucoup d’industriels marocains se plaignent du prix d’électricité industrielle qu’ils jugent trop élevé. L’augmentation de 18% des tarifs de l’Office national de l’électricité, le 1er mars, n’arrange pas la situation. Plusieurs secteurs sont frappés de plein fouet. C’est le cas des industries du ciment, des travaux publics et de l’immobilier. De plus, l’inflexion du taux de croissance observée à partir d’août 2008 et qui s’est prolongée jusqu’en janvier 2009, le retard constaté à fin février par rapport au même mois en 2007 compliquent les choses pour ce secteur fortement exposé à la concurrence du fait de l’arrivée annoncée de nouveaux acteurs (Ynna Asment du groupe Chaâbi et Ciments de l’Atlas d’Addoha). Toutefois, les patrons veulent positiver. En tout cas, le PDG de Lafarge Maroc, Jean-Marie Schmitz, dit ne pas en mettre sa main à couper, mais il parie sur une légère croissance de la demande de ciment cette année.L’industrie cimentière a besoin de deux types d’énergie: thermique et électrique. Pour le thermique, les cimentières ont surtout recours au coke de pétrole, en plus du fioul (surtout pour le démarrage des fours). Mais de plus en plus, pour optimiser les charges variables, elles utilisent les combustibles alternatifs. Généralement des déchets d’autres activités industrielles. Et ces substituts aux combustibles nobles ont une capacité calorifique répondant aux besoins des cimentiers.De manière générale, le coût de l’électricité pèse pour près du 1/4 (25%), voire plus dans certains secteurs, dans ses charges variables. Chez Lafarge Maroc, il a été de 20% en 2008.La mesure du gouvernement El Fassi consistant à «déshabiller Paul pour habiller Jean» - en clair, recapitalisant l’ONE d’un côté et augmentant la facture de l’électricité industrielle de l’autre - a fait réagir les industriels. Ici et là, ils ont développé des actions d’optimisation autour de deux axes principalement. D’abord, il s’agit de réduire la consommation unitaire, en mettant en place des modules pour une efficacité énergétique, qui consiste en la mise en combinaison de l’outil de production et son optimisation (recours au mix de combustibles pour certains secteurs). Ensuite, il est question de renforcer le taux d’utilisation des combustibles alternatifs.Par ailleurs, beaucoup d’industriels, du moins ceux qui sont au courant de la hausse du prix de l’électricité, avouent n’avoir pas encore procédé à l’évaluation de l’impact dans leur business. En attendant, la question récurrente du passage et/ou l’adoption définitive de l’horaire d’été s’invite au débat. En effet, l’Europe passera dès ce dimanche 29 mars au GMT + 2. Plus réactive, la Tunisie s’adaptera à la même date au nouvel horaire. Histoire de se mettre à l’heure de ses partenaires commerciaux. Pour le Maroc, sauf changement, le passage à l’heure d’été est prévu pour le 1er juin. En attendant, on sera en décalage de deux heures par rapport à nos principaux marchés. Pourtant, les économies en matière d’électricité sont indéniables. Les gains réalisés en 2008 grâce à GMT+1 représentent l’équivalent d’une centrale thermique (cf. www.leconomiste.com). Aussi se demande-t-on pourquoi le gouvernement a reculé la date du passage à l’heure d’été à juin. D’autant plus que l’on repassera à «l’heure normale» à la mi-août, juste avant le Ramadan. La décision est-elle raisonnable sachant que la facture de l’électricité a dépassé 15 milliards de DH à fin mars 2008?Selon la nature et l’importance de leur activité, les clients professionnels peuvent être alimentés soit en moyenne tension soit en basse tension. La moyenne tension s’adresse à trois catégories: secteurs industriel, agricole et tertiaire. La première catégorie utilise l’énergie électrique en moyenne tension pour exercer une activité industrielle de production ou de transformation dans les secteurs ci-après: agroalimentaire; électricité et eau; bâtiment; textile; mines; chimie; construction; combustible; bois et papier; transformation, production...Pour le second, il s’agit de particuliers, d’offices, de sociétés, d’associations, de coopératives ou d’instituts de recherche agronomique qui utilisent l’énergie électrique en moyenne tension pour exercer une activité agricole: culture; élevage; conditionnement de produits agricoles; distribution des eaux d’irrigation.Le secteur tertiaire regroupe des clients qui opèrent dans le secteur des services, notamment transport; hôtellerie; enseignement; commerce; immobilier; télécommunications; santé et hygiène. La basse tension regroupe également trois catégories de clients: Force motrice industrielle (disposent de circuits autres que celui destiné à l’éclairage, permettant d’alimenter des appareils de force motrice moteurs et autres appareils d’atelier destinés à un usage autre qu’agricole tels que les fours, les postes de soudure, les bacs d’électrolyse ...); Force motrice agricole (clients disposant de circuits autres que celui destiné à l’éclairage, permettant d’alimenter des appareils de force motrice pour des besoins d’irrigation, de pompage...); Clients patentés, exerçant une activité soumise à l’impôt de la patente | |
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rouhaime
Nombre de messages : 366 Date d'inscription : 03/09/2008
| Sujet: Re: Hausse du prix de l’électricité Mer 1 Avr 2009 - 9:21 | |
| J'ai écouté à la radio l'intervention de madame la ministre : elle confirme que l'augentation des tarifs concerne uniquement les grands abonnés THT et MT et que les abonnés basse tension ne seront pas concernés !!! cadelle joue la politique de l'autruche . Elle a ignoré que toute augmentation va se répercuter sur les abonnés , les produits et le niveau de vie des marocains . bravo madame ,vous avez trouvé le pétrole , maintenant c'est es gaz ! | |
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