Les salariés de l'Eau et de l'Electricité au Maroc (ONEE)
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 La situation financière de l'Office national

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Admine02

Admine02


Nombre de messages : 40
Date d'inscription : 24/05/2005

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MessageSujet: La situation financière de l'Office national   La situation financière de l'Office national EmptyLun 7 Jan 2008 - 7:12

AUJOURD'HUI LE MAROCEdition du 04/01/2008 au 06/01/2008
Younès Maâmar : «La situation financière de l'Office national de l’électricité est fragile»



Selon Younès Maâmar, directeur général de l'ONE, la fragilité de la situation financière de l'Office est due, entre autres, à une structure tarifaire inappropriée et incohérente avec la structure de charges et le plan de développement de l'ONE.


ALM : Quelle est la situation financière de l'ONE ?
Younès Maâmar :
La situation financière de l'Office en 2007, bien qu'en nette amélioration par, rapport à 2006, reste fragile. Ainsi, pour l'année 2007, l'Office National de l'Electricité (ONE), suite aux efforts entrepris dans le cadre d'un programme volontariste d'amélioration de ses performances techniques et financières, cible un compte d'exploitation équilibré. Et ce malgré un contexte énergétique international difficile et un gel des tarifs de vente de l'électricité.

Comment expliquez-vous la fragilité de votre situation ?
La fragilité de la situation financière s'explique par plusieurs éléments. Il s'agit particulièrement du coût du service public (PERG, réserve de sécurité…). Il y a également la hausse vertigineuse des prix des combustibles tels le charbon et le gaz naturel pour lesquels l'ONE joue de facto le rôle de «caisse de compensation». En effet, et en absence d'ajustements tarifaires, l'impact de la fluctuation des prix est pris en charge exclusivement par l'ONE. Ni les producteurs indépendants, ni les distributeurs publics ou privés n'y contribuent. On explique aussi cette fragilité par une structure tarifaire inappropriée et incohérente avec la structure de charges et le plan de développement de l'ONE. À cela, il faut ajouter les arriérés notamment des ex-Régies (RAD et RDE) ainsi que le poids des charges financières induites par un lourd programme d'investissement qui génère, du fait de l'insuffisance des ressources propres, un fort endettement.

Que comptez-vous faire alors ?
Pour faire face à cette situation, l'Office a élaboré et fait valider par son Conseil d'administration un programme de restructuration financière à même de le doter des moyens nécessaires pour mener à bien sa mission dans un contexte caractérisé par une forte demande et un environnement énergétique international difficile.

Quelle est réellement la capacité de l'ONE à satisfaire les besoins des ménages et des industriels ?

L'Office, dans le cadre de sa mission de service public, est appelé à assurer la sécurité d'approvisionnement en électricité du pays. Pour cela, il œuvre, en permanence, pour que l'adéquation offre demande soit assurée à tout instant. Ainsi, l'approvisionnement en électricité du pays est actuellement couvert. Néanmoins, il peut arriver qu'en période de pointe en hiver ou en été, l'offre soit insuffisante en raison d'incidents techniques fortuits. Dans ce cas, et en concertation avec les industriels, et selon un plan préétabli, il peut leur être demandé d'aménager leur charge, en réduisant la consommation principalement à travers l'effacement des installations non prioritaires.

À combien s'élève le déficit de production de l'ONE ?
Il y a un effet ciseau créé par l'augmentation importante de la demande en énergie électrique d'une part et le retard en investissements dans les infrastructures électriques. Ce retard a été observé dans la production (nouveaux ouvrages mais aussi maintenance) et dans la distribution. Il est de l'ordre de 1000MW en ce qui concerne la production. Ce phénomène érode la marge de réserve du système électrique. L'une des conséquences en est une sollicitation plus accentuée donc un vieillissement plus accéléré du parc existant et une mise à contribution de moyens de production de secours qui sont fort onéreuses.

Comment répond-on à cette situation ?
L'ONE a lancé un plan d'urgence basé sur trois actions. Primo, il y a la fiabilisation du parc existant par un programme de maintenance lourd quasi généralisé et l'amélioration de la gestion des ouvrages hydroélectriques. Secundo, il y a le lancement d'un programme d'urgence de 900MW en nouveaux moyens de production. Et enfin, il y a un plan « DSM » (Demand Side Management), c'est-à-dire de mesures permettant une gestion plus efficiente de la demande. Ce dernier axe n'est pas anecdotique. Il peut avoir des effets immédiats alors que la construction d'une centrale prend au moins 36 mois. Il peut avoir des effets tangibles sur l'amélioration de la marge de réserve : 420 MW serait la puissance écrêtée si toutes les actions étaient entreprises ! Soit l'équivalent de la centrale de Tahaddart ou encore de la demande d'une ville comme Rabat ! En chiffres, au moins 4 milliards de dirhams d'économie nette pour la collectivité sans compter la réduction de la facture pétrolière…
Que faut-il pour les mettre en place ? Une implication forte et réelle des pouvoirs publics car l'ONE ne peut les mener seul. Sur ce point, je dois dire que les signaux sont aujourd'hui encourageants.

Quelle est la part des énergies renouvelables dans la production totale ?
Actuellement, elle avoisine les 5 % (hydraulique 4% et éolien 1%). Il faut souligner que l'hydraulique notamment est une énergie fortement tributaire des conditions climatiques qui sont aujourd'hui très défavorables en raison de la sécheresse qui sévit. Le programme 1000MW vise à réaliser 1000MW éolien à l'horizon 2012. Ce programme, notamment sa composante EnergiPro (développement du renouvelable par les industriels), est en bonne voie.

La centrale à charbon de Cap Ghir à Agadir sera-t-elle déménagée à Safi? Et quel sera donc le montant d'investissement pour ce nouveau projet et les capacités de production de cette nouvelle centrale ?
Nous prévoyons en effet en substitution du projet de la centrale à charbon de Cap Ghir, une centrale similaire sur un autre site en cours de validation avec les autorités concernées. L'investissement sera d'environ 20 milliards de dirhams dont 3,5 milliards de dirhams destinés à la protection de l'environnement. Sa capacité sera d'un peu plus de 1300 MW avec une mise en service en 2012.

Où en êtes-vous avec le programme d'électrification rurale global ?
A fin octobre 2007, les réalisations PERG en termes de villages, toutes techniques confondues, ont concerné 31.179 villages dont 3.057 villages solaires ce qui correspond à 1.749.000 foyers (43.300 en solaire). Ces réalisations ont nécessité la construction de plus de 120.000 km de ligne et environ 17.000 postes de transformation. Le taux d'électrification rural (TER) enregistré est de l'ordre de 93% contre 18% en 1995. Depuis le lancement du PERG en 1995 et à fin octobre 2007, un montant avoisinant les 20 milliard de dirhams a été engagé. Le PERG sera achevé courant 2008 avec un TER avoisinant 98%. À la veille d'achèvement du PERG, l'ONE lance un plan ambitieux de valorisation de l'électrification rurale (VER) qui tirera avantage des infrastructures construites et de l'expérience acquise dans le cadre du PERG. Le plan VER assurera la transition du PERG vers des usages à forte valeur ajoutée dans une perspective de développement du monde rural.

Quelle sera la place de l'énergie nucléaire dans la production globale ?
Le nucléaire s'inscrit dans la politique de diversification des sources d'approvisionnement en énergie de l'Office. Néanmoins, cette option figure dans son plan d'équipement à long termes. À court et moyen terme, c'est le charbon et le gaz qui doivent permettre la reconstitution de la marge de réserve pour une meilleure adéquation offre/demande.



Le plan d’action DSM de maîtrise de la demande prévoit la mise en œuvre de plusieurs mesures

Mesures
institutionnelles

Faire adopter :
-GMT+1 ou horaire européen.
-Généralisation de l’horaire continu et changement de l’horaire
de travail.
-Promouvoir la gestion déléguée de l’éclairage public à des tiers.

Mesures
relatives aux
équipements

Opération Inara Introduction des Lampes Basse Consommation:
5 millions de LBC en 2007/2008 àl’échelle nationale, avec une zone pilote au niveau du cercle Zemamra.
Lancement de l’opération en juin 2007 avec un préfinancement ONE
Opération Chourouk Introduction du solaire en milieu urbain et
campagne de promotion.
Lancement de l’opération en juin 2007 avec la mise en service de la
première microcentrale ONE

Mesures
industrielles

Amélioration de l’efficacitéénergétique dans les zones industrielles.
lancement des gammes optima (signature convention avec ANPME) et EnergiPro (voir bilan).
Labellisation des équipements à haute efficacité énergétique.

Mesures
tarifaires

Introduction de tarif super pointe pour la clientèle industrielle. Contractualisation des échanges électriques entre distributeurs. Introduction du tarif bi horaire pour les grands consommateurs BT;
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hilale




Nombre de messages : 26
Date d'inscription : 04/11/2006

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MessageSujet: Re: La situation financière de l'Office national   La situation financière de l'Office national EmptyMar 15 Jan 2008 - 15:47

وزراء أولون ومدراء سابقون متهمون بسوء تدبير المكتب الوطني للكهرباء



محمد سليكي



أكدت مصادر برلمانية من داخل لجنة المالية بمجلس النواب أن إخضاع مالية المكتب الوطني للكهرباء لافتحاص شامل بات يفرض نفسه اليوم أكثر من أي وقت مضى، بغرض رسم خطة إنقاذ لهاته المؤسسة العمومية من الضياع.

وأوضحت المصادر نفسها أن هرولة حكومة عباس لضخ 11 مليارا و800 مليون درهم من المال العام في ميزانية مكتب الكهرباء لـ 2008 قصد سد عجز في صندوقه الداخلي للتقاعد، تعكس في جانب منها حجم الاختلالات المالية بهذه المؤسسة.

وذكرت المصادر ذاتها أنه في الوقت الذي قد يعرف فيه المكتب الوطني للكهرباء مصير المكتب الشريف للفوسفاط عبر تحويله إلى شركة مساهمة، بادرت لجنة المالية بمجلس النواب إلى استدعاء يونس معمر، المدير العام لمكتب الكهرباء، للمثول أمامها.

وقال عبد العالي دومو، عضو الفريق الاشتراكي بمجلس النواب، الذي كان وراء المطالبة بمساءلة يونس معمر بالبرلمان حول الاختلالات المسجلة بهذه المؤسسة العمومية، إن هذه المبادرة جاءت بعد توصل فريقه بتقارير تشير إلى مؤشرات تأزم الوضع المالي للمكتب، ترتفع عاما بعد آخر.

ونبه دومو، الذي يعد كذلك خبيرا اقتصاديا، إلى أن استمرار تدبير المكتب الوطني للكهرباء على النحو الحالي دونما تدخل من البرلمان لبحث إمكانيات هيكلته من جديد، سيقود هذا الإرث الوطني إلى الإفلاس.

وشدد دومو على أن الفريق الاشتراكي، في إطار التزامه بممارسة المساندة النقدية للحكومة، لا يمكن أن يتوانى في كشف الاختلالات المالية التي تعرفها مختلف المؤسسات العمومية التي تتغذى من المال العام.

وبينما كشف دومو أن المغرب كان مهددا قبل أيام بانقطاع شامل للكهرباء لمدة ساعتين، أبرز أن يونس معمر لم يرد على استدعاء مساءلته أمام نواب الأمة رغم مرور شهرين على توصله برسالة في الموضوع.

إلى ذلك اتهم فريق حزب العدالة والتنمية بمجلس النواب مدراء سابقين تعاقبوا على تدبير المكتب الوطني للكهرباء بأنهم مسؤولون عن الوضعية التي وصلت إليها هاته المؤسسة جراء ما اعتبروه سوء تدبير.

وحسب مصدر مطلع من الفريق المذكور، فإن تدخل الحكومة لسد عجز بالصندوق الداخلي للتقاعد بالمكتب الوطني للكهرباء فاق 13 مليار درهم، يعطي الانطباع بأن نية الحكومة وإدارة المكتب تتجه نحو استرجاع تلك المبالغ من جيوب المواطنين عبر الزيادة في فاتورة استهلاك الكهرباء.

واتهم المصدر ذاته وزراء أولين ومدراء سابقين بسوء تدبير المكتب الوطني للكهرباء بالرغم من اجتماعهم سنويا داخل ما يعرف بالمجلس الإداري للمكتب، حيث أعطى اجتماعه الأخير على عهد إدريس جطو موافقته من أجل إتمام المفاوضات في ما يخص إعادة الهيكلة المالية للمكتب، تسيير صندوق التقاعد وتحويل المكتب الوطني للكهرباء إلى شركة مساهمة.

وفي نفس الاجتماع، أكد يونس معمر، بمناسبة استعراضه النتائج الخاصة بسنة 2007، قائلا: «لقد سمحت النتيجة الصافية عند شهر يوليوز 2007 بتحقيق فائض بلغت قيمته 134 مليون درهم مقابل عجز بقيمة 937 مليون درهم خلال نفس الفترة من سنة 2006».

وجدير بالذكر أن «المساء» حاولت أخذ وجهة نظر يونس معمر، مدير المكتب الوطني للكهرباء بيد أن كتابته قالت إنه في اجتماع خارجي.

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