Les salariés de l'Eau et de l'Electricité au Maroc (ONEE)
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 Notre secteur dans l'enquette du "Roi Prédateur"

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PresseMaroc




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MessageSujet: Notre secteur dans l'enquette du "Roi Prédateur"   Notre secteur dans l'enquette du "Roi Prédateur" EmptyMer 21 Mar 2012 - 16:23

Ci-après des citations concernant le secteur énergétique dans la publication française intitulée: Le Roi Prédateur


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« Le roi ne parle pas, le roi ne communique pas »
En mars 2011, c’est au tour de Fouad Ali El Himma de se retrouver sous les projecteurs, par la grâce du quotidien Al Massae. Un an plus tôt, le cabinet de conseil qu’il possède, Mena Media Consulting, avait remporté un important contrat avec l’ONE, l’Office national d’électricité. Le montant des prestations était élevé : 7,5 millions de dirhams hors taxes (750 000 euros) sur dix mois, soit 750 000 dirhams par mois (75 000 euros). Problème : aucun appel d’offres n’avait été organisé.
Le directeur du journal Al Massae va payer très cher son insolence. Il tombe au moment même où l’ami du roi se fait conspuer par les manifestants du mouvement du 20-Février : le 9 juin 2011, en effet, Rachid Niny est condamné à un an de prison ferme et sa peine est confirmée en appel, le 24 octobre de la même année. Il est officiellement tombé pour « désinformation », à la suite d’un article qui traitait du patron des services secrets intérieurs marocains. Évidemment, personne n’est dupe. Page169

Le pouvoir repose sur le verrouillage de trois secteurs
Dans le même registre, on peut citer le placide Ali Fassi Fihri, patron des offices de l’eau et de l’électricité, qui ne rechigne pas à favoriser Nareva, l’entreprise de Mohammed VI spécialisée dans les énergies renouvelables. P171

Comment s’emparer d’un stade de football ?
Il constitue donc une équipe de choc, composée de patrons de renom, en réalité des hommes à lui : Moatassim Belghazi, le président de la Somed et futur patron de l’ONA ; Moncef Belkhayat, le P-DG d’Atcom (finance.com) et futur ministre de la Jeunesse et des Sports ; ainsi qu’Ali Fassi Fihri, frère de l’ex-ministre des Affaires étrangères et patron de l’ONE. Tout le monde applaudit – journalistes, conseil de la ville de Rabat, associations sportives – et rares sont ceux qui devinent alors les sombres desseins de Majidi.
Sous couvert de promouvoir le football et de faire du FUS le champion national du ballon rond, le secrétaire particulier du roi cherche en fait à s’approprier l’imposant patrimoine foncier du club : vingt hectares au cœur de la capitale. L’homme se met rapidement à l’oeuvre. Il propose aux élus de Rabat un protocole d’accord. Au programme : la cession au FUS du stade du Belvédère pour 1 dirham symbolique et, en contrepartie, la vague promesse de l’octroi d’un terrain situé en dehors de la ville. P174

L’année où Mawazine a failli mourir
Dans sa plainte, déposée en août 2010 devant la justice américaine, il accuse, entre autres, Taqa de l’avoir envoyé au Maroc en 2008 « pour céder des parts dans le capital de la centrale de Jorf Lasfar, contrôlée par Taqa, à plusieurs individus ». Jorf Lasfar fournissant près de la moitié de l’électricité au Maroc, cette centrale est considérée comme l’une des concessions les plus rentables au monde. On imagine sans peine que les discussions, si elles ont eu lieu, ont tourné autour de très gros montants.
Surtout, dans cette plainte, Peter Barker-Homek affirme que non seulement il n’a pas accepté de se rendre au Maroc, mais encore qu’il a refusé d’y financer cinq éditions d’un fes¬tival de musique.
Une lettre de son avocat, adressée en janvier 2011 au bureau des alertes de la Commission des opérations de Bourse, la SEC américaine, apportera plus de précisions sur ces allégations. Barker-Homek y explique que le président de Taqa lui avait demandé de « verser 5 millions de dollars par an à Hassan Bouhemou, P-DG de la SNI, pour financer un festival de musique […] afin que Taqa décroche le feu vert pour procéder à l’extension de la centrale d’électricité de Jorf Lasfar 1 ». Révé¬lation ou règlement de comptes ? Pour la newsletter Maghreb Confidentiel, qui publie des extraits de cette lettre, le festival de musique en question est celui de Mawazine. P180

Le roi rafle tous les contrats dans le secteur éolien
Créée en 2006 pour jouer les relais de croissance au sein du holding royal ONA, elle est spécialisée dans les nouvelles énergies, le dernier eldorado de Mohammed VI après la grande distribution, le tourisme et l’immobilier.
Autant le dire d’emblée, l’entreprise (où personne ne répond jamais au téléphone) affectionne le secret, et ses responsables déclinent poliment les requêtes des journalistes. « Je vous remercie pour l’intérêt que vous portez à Nareva. Lorsque nous déciderons de communiquer sur notre société et sur nos projets, nous ne manquerons pas de vous contacter », se justifie par mail Ahmed Nakkouch, son P-DG. Cette discrétion traduit-elle un malaise de la part des dirigeants de Nareva ? On observe en effet que, sous l’impulsion de Mohammed VI, le Maroc s’est lancé tous azimuts dans les énergies renouvelables et que Nareva remporte d’importants contrats dans le secteur éolien. Le choix stratégique de ces énergies est pourtant parfaitement fondé. P193
Ces projets seront réalisés dans le cadre de par¬tenariats publics-privés, et chacun d’entre eux nécessitera la création d’une société où l’Office national de l’électricité (ONE) sera présent. Une aubaine pour Nareva, qui entre¬tient des relations privilégiées avec cet organisme public stra¬tégique pour tout ce qui touche à l’énergie. Il est en effet dirigé par un pion de Mounir Majidi, le fidèle Ali Fassi Fihri. Mieux encore, l’actuel P-DG de Nareva, Ahmed Nakkouch, a long¬temps dirigé l’ONE, dont il connaît parfaitement la poli¬tique… d’énergies renouvelables. P195

Le roi vend son électricité… aux Marocains
Que Nareva ait indirectement recours à de l’argent public ne constitue pas non plus une surprise. La filiale de SNI-ONA est coutumière du fait. Certaines structures publiques ont ainsi annoncé, par voie de presse, qu’une partie de l’électricité éolienne produite par Nareva (qui versera une redevance mensuelle à l’ONE) sera vendue à sept clients industriels. Or, à une exception près, ceux-ci entretiennent des relations d’affaires avec le roi ou sont des organismes publics: l’ONDA (office des aéroports), l’ONCF (chemins de fer), l’ONEP (office de l’eau), la SAMIR (pétrole), Lafarge (ciment), l’OCP (phos¬phates) et la SONASID (acier).
Le cas de l’ONEP (eau) est à proprement parler scandaleux. En effet, l’ONE a absorbé il y a quelques années l’ONEP, et l’on se retrouve donc dans le cas de figure inédit où l’ONEP va acheter au privé Nareva de l’électricité alors que le métier de sa maison mère, l’ONE, est d’en produire !
« Le secteur des énergies renouvelables est en pleine structuration. Alors que le Palais tente de camoufler les monopoles de SNI-ONA, encore trop nombreux dans l’économie traditionnelle, nous sommes exactement dans la situation inverse avec Nareva et l’éolien », décryptait à l’été 2010 un observateur avisé des manœuvres économiques du Palais. Mais la plus grosse surprise restait à venir.
Nareva peut se réjouir de s’être assuré d’un marché captif avec l’ONE, qui est devenu son client principal.
Encore un petit effort, et cette prometteuse filiale de SNI-ONA finira sans doute par décrocher un contrat important dans le solaire et par s’imposer comme l’unique acteur marocain des énergies renouvelables du royaume. Un destin royal, on en conviendra. P197 -198



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