Les salariés de l'Eau et de l'Electricité au Maroc (ONEE)
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 une politique énergétique qui se fait désirer

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mahmoum02




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MessageSujet: une politique énergétique qui se fait désirer   une politique énergétique qui se fait désirer EmptyMar 7 Fév 2012 - 5:39

Les réflexions autour de la libéralisation de la chaîne de valeur du secteur de l’électricité donnent lieu à des propositions structurées. Il ne reste plus que leur formulation dans une politique énergétique cohérente que les opérateurs attendent depuis des années. Mais le temps presse et les risques de délestage sont encore là.
Qu’il s’agisse de grandes entreprises, de PME ou même d’établissements publics, la confiance des opérateurs économiques vis-à-vis de la production nationale d’électricité ne fait que se dégrader. Ayant encore à l’esprit les dégâts causés, tous craignent le retour des délestages survenus dans les années 90, lesquels risquent de porter un coup dur à leur fonctionnement et à leur rentabilité. Des craintes qui n’ont fait que se renforcer durant l’année 2007, notamment à l’approche de l’été. Plusieurs entreprises, toutes tailles et tous secteurs confondus, ont même commencé à se préparer aux délestages dès mai 2007. Finalement, l’Office National de l’Electricité s’en est bien sorti. Il n’y a pas eu de grosses coupures, même en période de pic. Mais la vigilance a toujours été de mise dans le milieu des affaires. La méfiance des opérateurs économiques s’est accrue à l’annonce d’un trou financier de 1,5 milliard de dirhams dans le bilan de l’ONE. Ce qui laisse planer des doutes sur les capacités à investir de l’Office et même à assurer le fonctionnement de ses installations. Encore une fois, ces craintes reposent la question de l’insuffisance de l’outil de production et ses capacités limitées. En chiffres, la puissance installée au Maroc est de 5.252 MW pour une consommation de 590 kwh/an/habitant. Une puissance très faible par rapport à celles des pays de la région. Le fait est que près des deux tiers de cette énergie proviennent de la centrale thermique de Jorf Lasfar. Ce qui est très insuffisant, compte tenu de la progression fulgurante de la demande d’électricité et du renchérissement ininterrompu des coûts des matières premières. Une donne structurelle qui s’est davantage aggravée en 2007, poussant l’ONE et son département de tutelle, le ministère de l’Énergie et des Mines, à approfondir la réflexion en vue de trouver des alternatives.

Mesures palliatives contre les délestages
Première mesure, augmenter le plafond d’autoproduction d’électricité par les opérateurs privés, à 50 MW/heure. Une décision qui a nécessité de longues négociations entre les opérateurs concernés et le gouvernement, lequel, d’abord réticent, en dépit de l’engagement de l’ONE de transporter l’énergie produite vers les sites d’utilisation, a fini par valider cette mesure à la fin de l’année. Dès l’adoption de cette dernière, de grandes structures se sont manifestées pour la saisir. Certains, comme Settavex, ont choisi de construire des unités thermiques dans leurs propres unités industrielles. D’autres, comme Lafarge ou, plus tard, l’ONCF, Sonasid et même la Samir, ont opté pour les énergies renouvelables, plus précisément l’éolien.
Certes, l’autoproduction demeure une solution très sélective puisqu’elle ne concerne que les gros calibres industriels qui peuvent en supporter le coût. Mais au moins elle limite les contraintes de l’ONE vis-à-vis de ses plus gros clients. De plus, elle développe toute une industrie liée la production d’énergie de quantité «limitée». C’est ce qui a permis à des opérateurs comme Nareva, filiale du groupe ONA, d’entamer un plan stratégique tablant sur la production de 220 MW à l’horizon 2012. Mais la réflexion sur les énergies renouvelables ne se limite pas à l’éolien. D’énormes opportunités sont également envisageables dans l’énergie solaire, mais il aura fallu attendre 2008 pour les concrétiser par le biais du plan Chourouk.
En raison de coûts de production élevés et de l’impossibilité de mobiliser les quantités d’énergie nécessaires pour combler les déficits, malgré ses avantages environnementaux, la solution des énergies renouvelables est insuffisante pour combler des besoins énormes et éviter d’éventuels délestages.
L’ONE n’en est pas moins passé à la vitesse supérieure en matière d’investissements. L’Office a en effet lancé l’installation de deux parcs éoliens à Cap Sim et à Tanger pour une capacité globale de 750 MW.
Par ailleurs, une centrale à fonctionnement hybride (solaire et gaz), dont la capacité de production s’élève à 470 MW, est en chantier à Aïn Beni Mathar. À Tanafit, l’ONE construit un complexe hydroélectrique d’une capacité de 2.010 GWh. Sans oublier les turbines à gaz en cours d’installation à Tan Tan et à Mohammedia. Tous ces projets seront opérationnels à l’horizon 2010. Mais seront-ils suffisants pour combler le déficit énergétique?

Le long chemin vers la libéralisation
Compte tenu de cette situation délicate, seule une libéralisation maîtrisée du secteur peut sortir l’économie marocaine du déficit énergétique que l’ONE, à lui seul, ne peut réduire. Ce sujet a suscité un long débat en 2007, au niveau du patronat et des experts du secteur. La réflexion a couvert les trois composantes de la chaîne de valeurs liées à l’industrie de l’électricité, à savoir la production, le transport et la distribution. Pour ce qui est du volet production, l’intervention du secteur privé est inévitable dans le contexte marocain. Seuls les géants mondiaux de cette industrie tels EDF, Théolia, e.on, Taqa… ont la capacité de mettre en place des unités de production électrique, toutes techniques confondues. À charge pour les autorités de tutelle de concevoir le dispositif réglementaire adapté à leurs exigences. Aussi, une autorité de régulation indépendante pour la production d’électricité s’impose-t-elle, à l’instar de l’ANRT pour les télécoms et l’ANP pour l’exploitation portuaire. Cette structure casserait le monopole de production de l’ONE et serait seule habilitée à délivrer des licences d’exploitation pour les unités de production, qu’il s’agisse de centrales thermiques, hydrauliques ou de plates-formes de valorisation d’énergies renouvelables. La structure de régulation aura aussi en charge l’élaboration d’un cahier des charges lié aux projets énergétiques, le lancement d’appels d’offres et la sélection des adjudicataires. En plus d’ouvrir le marché marocain de l’énergie aux géants internationaux, ce système offrira des opportunités de croissance aux grands groupes marocains par le biais de partenariats capitalistiques sur les projets énergétiques. Reste la question de l’achat de l’énergie produite. Entre accorder le monopole à l’ONE, qui la revendra ensuite aux opérateurs concernés, ou signer des conventions directes entre les centrales de production et leur clientèle, rien n’est encore tranché. Mais à ce niveau, il est utile de distinguer entre électricité domestique et énergie destinée aux gros industriels. Pour le volet transport, tout le long des débats de 2007, les opérateurs économiques ont été unanimes sur la nécessité selon laquelle cette fonction doit rester le monopole de l’ONE, lequel sera le garant de l’approvisionnement généralisé de toutes les catégories de clientèles.
Si le secteur se libéralise, le transport de l’énergie constituerait le cœur de métier de l’Office qui sera toujours le garant de l’équilibre énergétique au Maroc. Reste le volet distribution, aussi stratégique que les deux premiers. Là aussi, la solution fait l’unanimité aussi bien au niveau des opérateurs économiques que des experts du secteur. Nonobstant quelques réglages au niveau des cahiers de charges et des engagements d’investissement, la gestion déléguée semble être la meilleure formule pour perfectionner la distribution de l’énergie. Toutefois, sans que les concessions restent concentrées entre les mains de Veolia et Suez qui se partagent actuellement les régies de distribution. Sachant que le lancement de l’appel d’offres pour la gestion déléguée de la distribution d’eau et d’électricité, à Marrakech, a ouvert l’appétit de holdings marocains pour cette juteuse activité. Bien sûr, ces réflexions devront attendre leur formalisation dans la stratégie énergétique nationale que la ministre de l’Énergie et des Mines est censée présenter avant fin 2008. Un document stratégique dont dépend la sécurité économique et sociale du Maroc.

Les bienfaits de la sous-traitance
Si la chaîne de valeurs de l’électricité demeure dans le flou, grâce à l’offshoring, les industries électriques se développent à grande vitesse. En fait, le Maroc est en passe de se transformer en plate-forme internationale pour la fabrication de composants électriques et électroniques au profit de grandes enseignes de l’automobile et de l’aéronautique.
Cette tendance, initiée au début de la décennie, s’est fortement vérifiée en 2007 à travers l’installation d’industries allemande (Leoni), japonaise (Sews) Cabind), américaine (Boeing). Sans oublier l’extension de l’activité du français Safran et de l’européen EADS. Ceci, bien que l’année dernière ait été marquée par le repli des deux opérateurs français majeurs, ST Microelectronics et Valeo, qui ont fermé leurs usines, respectivement à Ain Sebaâ et Bouskoura. Mais le secteur demeure grand pourvoyeur d’emplois et de rentabilité. Les IMME (industries métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques) emploient plus de 70.000 personnes réparties sur les 38 métiers qu’elles regroupent. De plus, ces quatre branches concentraient 15% de la production industrielle du pays à fin 2007.


zoomZoom

Coopération maghrébine, l’impérative interconnexion
En dépit de différends politiques qui ne sont pas près d’être résolus, les pays du Maghreb n’ont pas le choix. Ils sont obligés d’établir des interconnexions électriques à travers leurs frontières. À défaut, les pays du Maghreb auront chacun d’énormes difficultés à satisfaire leurs besoins, aussi bien domestiques qu’industriels. Pour ce faire, les producteurs d’électricité des quatre pays ont préféré ne pas parler politique durant leur dernière rencontre à Tanger en 2007. Plutôt que de discourir, ils sont passés à l’action en lançant plusieurs programmes d’interconnexions. Le premier concerne la ville du détroit qui sera connectée au réseau tunisien via les câbles algériens à compter de 2009 au plus tard. Un projet qui porte sur une capacité de 400 kilovolts. Ce n’est pas tout. Le Maroc et l’Algérie multiplieront par six leur capacité d’interconnexion en la portant de 200 à 1.200 mégawatts, le décalage horaire et les week-ends offrant plus d’opportunités de croissance entre les deux pays voisins. La coopération maghrébine offre plus d’opportunités d’interconnexion avec les réseaux européens porteurs de plus de puissance. Actuellement, l’interconnexion avec l’Europe se limite au Maroc, à l’Algérie et à la Tunisie. La Libye compte rejoindre le peloton avant 2010, alors que le chemin est encore long pour la Mauritanie.



2008 en bref

Gestion déléguée, la grogne s’amplifie
À Casablanca comme à Rabat, Tanger ou Tétouan, la foule est descendue dans la rue à maintes reprises en 2007 pour contester les pratiques abusives des délégataires de distribution d’eau et d’électricité. Les citoyens des régions concernées ont contesté les hausses de tarifs abusives et les retards caractérisant la réalisations des investissements. Les arguments de la révision
légale des tarifs et l’augmentation des coûts de distribution mis en avant par Lydec, Redal et Amendis n’ont convaincu ni les consommateurs, ni les autorités délégantes. Ce qui a poussé le conseil de la ville de Casablanca à demander une révision radicale du contrat.
Certains des membres de ce conseil ont même évoqué une suspension du contrat pour cause de dépassements par la Lydec. La révision du contrat de délégation à Rabat, prévue cette année, promet donc des débats houleux entre Veolia et le conseil communal de la capitale.

Nucléaire, une énergie taboue
La production d’électricité d’origine nucléaire au Maroc demeure un rêve difficilement réalisable. Bien que plusieurs experts aient estimé nécessaire une infrastructure nucléaire pour répondre à l’augmentation des besoins
en électricité, la réflexion autour de l’installation d’une centrale nucléaire à Tan Tan, dans les années 90, est rapidement tombée à l’eau. La ministre de l’Énergie et des Mines a tranché en décembre 2007, en affirmant que la concrétisation de ce projet ne peut être envisagée qu’à compter de 2017. Elle n’a précisé ni les objectifs ni les moyens de production qui seront mis en place pour préparer cette échéance. Mais d’ici là, peut-on assurer la sécurité énergétique en ne misant que sur l’éolien et le solaire?

Inara, challenge de l’économie d’énergie
Une nouvelle campagne pour l’économie d’énergie a été lancée par l’Office National d’Electricité (ONE). Cette fois-ci, la sensibilisation ne se limite pas aux spots télévisés et aux actions ponctuelles: le producteur national d’électricité veut éradiquer les lampes traditionnelles «jaunes» en les remplaçant par des ampoules économiques qui offrent une meilleure luminosité et plus de résistance. Pour ce faire, l’Office a conçu le programme Inara, qui couvre la période 2006-2008 et vise à économiser 450 mégawatts à travers la généralisation des nouvelles ampoules. C’est l’équivalent d’une centrale électrique de taille moyenne. Cinq millions de nouvelles ampoules ont été déjà dédiées à ce programme.

Suez et Veolia se disputent Marrakech
La gestion déléguée de la distribution d’eau et d’électricité gagne de plus en plus de terrain par rapport aux régies autonomes à gestion archaïque et dont les déficits ne font qu’augmenter. Après Casablanca, Rabat, Tanger et Tétouan, c’était au tour du conseil de la ville de Marrakech de lancer un appel d’offres pour privatiser ses services vitaux. La ville ocre présente une opportunité de rêve pour les références internationales du secteur.
Après appel d’offres et sélection préliminaire, le conseil de la ville a listé quatre dossiers dont ceux des deux géants de distribution d’eau et d’électricité Lydec et Véolia. Depuis leur sélection il y a plus d’un an, les deux opérateurs font du lobbying pour remporter le fameux sésame. Cette compétition dément les rumeurs qui avaient circulé par rapport à la répartition du marché en une zone nord dominée par Véolia et une zone sud qui irait à Suez.
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hajmi

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Date d'inscription : 24/10/2007

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MessageSujet: Re: une politique énergétique qui se fait désirer   une politique énergétique qui se fait désirer EmptyDim 4 Mar 2012 - 14:43

الصباح: إغلاق الحدود أمام خالد عليوة

ذكرت جريدة "الصباح" في عددها الصادر يوم الاثنين 5 مارس، أن أوامر قضائية صدرت بإغلاق الحدود في وجه خالد عليوة، القيادي الاتحادي، والرئيس المدير العام السابق لبنك "القرض العقاري والسياحي". وحسب نفس الجريدة فإن أمر إغلاق الحدود شمل أسماء مدراء في نفس البنك وردت أسمائهم في التقرير الذي أعده "المجلس الأعلى للحسابات" والذي كشف عن وجود اختلالات في مالية البنك خلال فترة إدارة عليوة له.

وقالت الجريدة إن الأمر بإغلاق الحدود جاء بناء على الشهادات التي وردت في محاضر الشرطة القضائية مع مشتبه بهم في تورطهم في ملف البنك، وبلغ عدد من استمعت إليهم الشرطة حتى الآن 50 شخصا، حسب نفس المصدر، من بينهم مديرين ومستفيدين من امتيازات بطريقة غير قانونية.

وكشفت الجريدة أن الفرقة الوطنية للشرطة القضائية أخرت الاستماع إلى عليوة حتى يكون هو آخر من ستستمع إليه في هذا الملف، وتوقعت أن يتم استدعائه خلال الأيام القليلة المقبلة.

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